A fin 2009, des signes encourageants de sortie de l’économie marocaine de sa phase de ralentissement conjoncturel, amorcée à mi-2008, se sont manifestés. La valeur ajoutée non-agricole s’est accrue de 5,1%, en variation annuelle, contre 1,2% une année auparavant, tirée par le retournement à la hausse des activités secondaires. Au premier trimestre 2010, la situation conjoncturelle aurait continué de s’améliorer, favorisant une progression du PIB de 4,6%, en variation annuelle. Ce mouvement de croissance est, cependant, à relativiser, compte tenu d’un effet de base favorable.
Croissance économique mondiale : de la réanimation à la convalescence
Après s’être stabilisée au printemps 2009, la croissance économique mondiale s’est redressée au cours du second semestre de la même année. Le commerce mondial (+5,2% au quatrième trimestre, en variation trimestrielle) a amplement contribué à ce redressement, bénéficiant de la vivacité de la demande des pays émergents. En plus du soutien favorable des mesures de relance monétaire et budgétaire, le retour à la croissance a été favorisé par l’amélioration de la confiance des consommateurs et des chefs d’entreprises, par la normalisation des marchés financiers et par un rebond de la production industrielle qui a profité du raffermissement des échanges commerciaux et de la diminution du déstockage. L’activité des pays avancés a, ainsi, accéléré au quatrième trimestre (+0,8%, en glissement trimestriel), tirée, essentiellement, par la bonne performance des économies nipponne et américaine. La croissance en zone euro a, par contre, été anémique (+0,1%), sous l’effet d’une évolution hétérogène entre les pays de la zone. La demande intérieure encore faible, ainsi que la situation défavorable du marché du travail, sont autant de facteurs qui pénalisent l’activité européenne.
Au premier semestre 2010, le PIB des économies avancées continuerait de croître, mais à un rythme plus modéré (+0,4% par trimestre, contre +0,8% au quatrième trimestre 2009), en raison, notamment, de l’arrivée à terme du soutien des plans de relance dans de nombreux pays et du recul de la contribution du mouvement des stocks à la croissance. Cette modération de la croissance pourrait peser sur le commerce mondial, qui ralentirait quelque peu à l’horizon de la mi-2010. Quant à l’activité au niveau des pays émergents, elle devrait être relativement vigoureuse, portée par le dynamisme de la demande intérieure. Les prix à la consommation devraient continuer leur progression tempérée lors du premier semestre 2010, sous l’hypothèse du maintien des cours des matières premières à leur niveau atteint récemment, particulièrement ceux du pétrole qui fluctueraient autour de 75$ le baril.
Raffermissement de la demande extérieure
Comme prévu, le redressement de la demande mondiale adressée au Maroc, entamé au troisième trimestre 2009, s’est confirmé au quatrième trimestre (+4,2% en variation trimestrielle), dans le sillage de l’amélioration du commerce mondial. Elle continuerait à s’améliorer aux premier et deuxième trimestres 2010, mais à un rythme moins soutenu (+2,7% et +1,8% respectivement), en lien avec l’évolution plus modérée du commerce mondial et des importations de nos principaux partenaires commerciaux (zone euro notamment). Le niveau de la demande mondiale adressée au Maroc serait assez proche de son niveau tendanciel à l’horizon de la mi-2010, après avoir été largement en dessous en 2009.
Croissance économique mondiale : de la réanimation à la convalescence
Après s’être stabilisée au printemps 2009, la croissance économique mondiale s’est redressée au cours du second semestre de la même année. Le commerce mondial (+5,2% au quatrième trimestre, en variation trimestrielle) a amplement contribué à ce redressement, bénéficiant de la vivacité de la demande des pays émergents. En plus du soutien favorable des mesures de relance monétaire et budgétaire, le retour à la croissance a été favorisé par l’amélioration de la confiance des consommateurs et des chefs d’entreprises, par la normalisation des marchés financiers et par un rebond de la production industrielle qui a profité du raffermissement des échanges commerciaux et de la diminution du déstockage. L’activité des pays avancés a, ainsi, accéléré au quatrième trimestre (+0,8%, en glissement trimestriel), tirée, essentiellement, par la bonne performance des économies nipponne et américaine. La croissance en zone euro a, par contre, été anémique (+0,1%), sous l’effet d’une évolution hétérogène entre les pays de la zone. La demande intérieure encore faible, ainsi que la situation défavorable du marché du travail, sont autant de facteurs qui pénalisent l’activité européenne.
Au premier semestre 2010, le PIB des économies avancées continuerait de croître, mais à un rythme plus modéré (+0,4% par trimestre, contre +0,8% au quatrième trimestre 2009), en raison, notamment, de l’arrivée à terme du soutien des plans de relance dans de nombreux pays et du recul de la contribution du mouvement des stocks à la croissance. Cette modération de la croissance pourrait peser sur le commerce mondial, qui ralentirait quelque peu à l’horizon de la mi-2010. Quant à l’activité au niveau des pays émergents, elle devrait être relativement vigoureuse, portée par le dynamisme de la demande intérieure. Les prix à la consommation devraient continuer leur progression tempérée lors du premier semestre 2010, sous l’hypothèse du maintien des cours des matières premières à leur niveau atteint récemment, particulièrement ceux du pétrole qui fluctueraient autour de 75$ le baril.
Raffermissement de la demande extérieure
Comme prévu, le redressement de la demande mondiale adressée au Maroc, entamé au troisième trimestre 2009, s’est confirmé au quatrième trimestre (+4,2% en variation trimestrielle), dans le sillage de l’amélioration du commerce mondial. Elle continuerait à s’améliorer aux premier et deuxième trimestres 2010, mais à un rythme moins soutenu (+2,7% et +1,8% respectivement), en lien avec l’évolution plus modérée du commerce mondial et des importations de nos principaux partenaires commerciaux (zone euro notamment). Le niveau de la demande mondiale adressée au Maroc serait assez proche de son niveau tendanciel à l’horizon de la mi-2010, après avoir été largement en dessous en 2009.
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