Cette réflexion, qui vise l’exploration des futurs possibles du pays, a été structurée autour d’ateliers participatifs, forums, séminaires, conférences-débats, appuyés par des études thématiques et sectorielles et des enquêtes de terrain. Ces activités ont traité des problématiques à caractère général portant sur l’environnement géostratégique et géoéconomique, régional et mondial de notre pays, les structures de son économie, les sources historiques et potentielles de sa croissance, les permanences, changements et enjeux de notre société, ou encore les modèles éclairant les rapports entre croissance économique et développement humain.
L’ensemble de ces travaux a constitué pour le « système Maroc » ce que les spécialistes de la prospective appellent «la base ». Il s’agit d’une série de données, d’analyses et de réflexions sur le passé, le présent et les évolutions tendancielles de chacune des composantes du système permettant d’en dégager les forces et les faiblesses, les tendances et les facteurs de changement.
Par ailleurs, le cadrage macroéconomique et sociétal ne pouvait se passer d’éclairages sur des secteurs spécifiques de l’activité économique. A cet effet, trois secteurs ont été soumis à cette démarche prospective. Ceux-ci ont été choisis en raison soit de leur poids actuel et futur sur l’évolution de notre pays – c’est le cas en particulier de l’agriculture – soit du caractère prioritaire que leur confère l’orientation de la politique gouvernementale – c’est le cas évidemment du tourisme – soit, enfin, de la dimension qu’ils revêtent dans notre pays en raison des contraintes qu’ils constituent pour le développement durable et la compétitivité de notre économie, c’est le cas typique de l’énergie.
Procédant de cette réflexion, un plan stratégique de développement économique et social couvrant la période intermédiaire 2007-2015 a été élaboré. Ce plan présente des scénarios de politiques économiques s’articulant autour des vecteurs de la croissance et du développement humain.
L’ensemble de ces travaux a fait l’objet d’un processus dit de « restitution » dans des ateliers ouverts, au niveau national et régional, aux chercheurs, opérateurs économiques et acteurs de la société civile, en vue d’élargir le débat sur les problématiques et les scénarios du futur du Maroc pour en permettre, justement, l’appropriation par le spectre le plus étendu possible de l’opinion publique.
A en juger par l’intérêt suscité, à travers le pays, par la présentation des différents scénarios, ce processus de restitution semble devoir répondre à l’attente de plusieurs milieux soucieux de l’avenir du pays. Il constitue, par là même, une contribution à l’accréditation auprès de l’opinion publique de la prospective comme démarche éloignée de toute prédiction ou futurisme pour être une invitation à l’exploration des futurs possibles et au choix parmi des futurs souhaitables.
A ce titre, elle constitue un processus d’initiation à la liberté où l’avenir n’échappe pas à la volonté des hommes et à leur capacité d’en maîtriser le cours. Quel autre domaine que l’énergie peut, à cet égard, mieux illustrer cette impérieuse nécessité pour une collectivité nationale de maîtriser son avenir en s’imposant le devoir de mesurer la pertinence de ses choix immédiats à la lumière de leurs conséquences sur les générations futures?
L’ensemble de ces travaux a constitué pour le « système Maroc » ce que les spécialistes de la prospective appellent «la base ». Il s’agit d’une série de données, d’analyses et de réflexions sur le passé, le présent et les évolutions tendancielles de chacune des composantes du système permettant d’en dégager les forces et les faiblesses, les tendances et les facteurs de changement.
Par ailleurs, le cadrage macroéconomique et sociétal ne pouvait se passer d’éclairages sur des secteurs spécifiques de l’activité économique. A cet effet, trois secteurs ont été soumis à cette démarche prospective. Ceux-ci ont été choisis en raison soit de leur poids actuel et futur sur l’évolution de notre pays – c’est le cas en particulier de l’agriculture – soit du caractère prioritaire que leur confère l’orientation de la politique gouvernementale – c’est le cas évidemment du tourisme – soit, enfin, de la dimension qu’ils revêtent dans notre pays en raison des contraintes qu’ils constituent pour le développement durable et la compétitivité de notre économie, c’est le cas typique de l’énergie.
Procédant de cette réflexion, un plan stratégique de développement économique et social couvrant la période intermédiaire 2007-2015 a été élaboré. Ce plan présente des scénarios de politiques économiques s’articulant autour des vecteurs de la croissance et du développement humain.
L’ensemble de ces travaux a fait l’objet d’un processus dit de « restitution » dans des ateliers ouverts, au niveau national et régional, aux chercheurs, opérateurs économiques et acteurs de la société civile, en vue d’élargir le débat sur les problématiques et les scénarios du futur du Maroc pour en permettre, justement, l’appropriation par le spectre le plus étendu possible de l’opinion publique.
A en juger par l’intérêt suscité, à travers le pays, par la présentation des différents scénarios, ce processus de restitution semble devoir répondre à l’attente de plusieurs milieux soucieux de l’avenir du pays. Il constitue, par là même, une contribution à l’accréditation auprès de l’opinion publique de la prospective comme démarche éloignée de toute prédiction ou futurisme pour être une invitation à l’exploration des futurs possibles et au choix parmi des futurs souhaitables.
A ce titre, elle constitue un processus d’initiation à la liberté où l’avenir n’échappe pas à la volonté des hommes et à leur capacité d’en maîtriser le cours. Quel autre domaine que l’énergie peut, à cet égard, mieux illustrer cette impérieuse nécessité pour une collectivité nationale de maîtriser son avenir en s’imposant le devoir de mesurer la pertinence de ses choix immédiats à la lumière de leurs conséquences sur les générations futures?