La mesure de la pauvreté multidimensionnelle permet d’aller au-delà des seuls indicateurs monétaires pour mieux identifier les privations qui affectent les conditions de vie. En mettant en exergue les carences en éducation, santé, logement et accès aux infrastructures de base, cette approche renseigne sur les vulnérabilités structurelles et les inégalités sociales souvent invisibles aux indicateurs monétaires. A cet égard, ce changement de paradigme s’inscrit dans une logique de recherche-action pour lutter contre la reproduction sociale de la pauvreté et promouvoir une plus grande équité sociale.
L’approche de la cartographie de la pauvreté multidimensionnelle, elle, vise à quantifier et localiser les privations sociales à travers des indices statistiques établis sur des unités géographiques homogènes. En produisant une base de données désagrégée à l’échelle locale la plus fine, elle permet de circonscrire les poches de pauvreté au sein de petites zones géographiques, telles que les communes, les quartiers urbains et les douars ruraux. Cette méthodologie constitue une radioscopie pour une meilleure compréhension de la répartition spatiale de la pauvreté multidimensionnelle, permettant ainsi un niveau de désagrégation plus détaillé que celui généralement accessible par les enquêtes auprès des ménages.
En effet, ces enquêtes concernent un échantillon restreint de la population et ne permettent pas de construire des bases de données sur la pauvreté multidimensionnelle à l’échelle des localités territoriales. La représentativité de telles enquêtes se limite généralement à la région. Les indices régionaux de la pauvreté multidimensionnelle qui en découlent donnent des estimations moyennes par région, occultant les disparités territoriales aux échelles provinciale et communale.
L’approche de la cartographie de la pauvreté multidimensionnelle, elle, vise à quantifier et localiser les privations sociales à travers des indices statistiques établis sur des unités géographiques homogènes. En produisant une base de données désagrégée à l’échelle locale la plus fine, elle permet de circonscrire les poches de pauvreté au sein de petites zones géographiques, telles que les communes, les quartiers urbains et les douars ruraux. Cette méthodologie constitue une radioscopie pour une meilleure compréhension de la répartition spatiale de la pauvreté multidimensionnelle, permettant ainsi un niveau de désagrégation plus détaillé que celui généralement accessible par les enquêtes auprès des ménages.
En effet, ces enquêtes concernent un échantillon restreint de la population et ne permettent pas de construire des bases de données sur la pauvreté multidimensionnelle à l’échelle des localités territoriales. La représentativité de telles enquêtes se limite généralement à la région. Les indices régionaux de la pauvreté multidimensionnelle qui en découlent donnent des estimations moyennes par région, occultant les disparités territoriales aux échelles provinciale et communale.