Seul ce débat pourrait donner toute leur utilité aux travaux de prospective que nous menons au Haut Commissariat au Plan (HCP) et devrait couronner la réflexion « Maroc 2030 ». Ces travaux ont été conduits sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI par le HCP depuis 2004.
Dans ce cadre, nous nous sommes attelés à construire des scénarios pour décrire les futurs possibles de notre pays à l’horizon 2030. Nous en attendons qu’ils suscitent des interrogations pertinentes sur les conséquences des divers cheminements dans lesquels pourrait s’engager notre pays. Nous souhaitons, en même temps, qu’ils nous fournissent les éléments d’information et d’analyse qui nous permettront de mieux évaluer le meilleur scénario pour le développement, à long terme, de notre économie et de notre société, celui qui s’inspire du projet de société dont les contours et la finalité sont déclinés dans les discours de Sa Majesté le Roi, dans les initiatives et les projets qu’Il entreprend dans tous les domaines mais aussi dans les multiples expressions de la volonté et des aspirations des forces vives de la nation.
Avant d’arborer la présente prospective intitulée « Agriculture 2030 : Quels avenirs pour le Maroc 2030 ? », je voudrais évoquer la façon dont elle a été réalisée. Dès la première étape de cette approche, nous nous sommes en effet rendus compte que des réflexions approfondies sur le futur de l’agriculture avaient été conduites au Ministère de l’Agriculture, tout particulièrement dans le cadre du Conseil général du développement agricole (CGDA).
On doit à ce dernier trois études importantes qui ont, ces dernières années, largement abordé les problématiques du futur, je veux citer la Stratégie 2020 de développement rural, la Stratégie à long terme de l’agriculture marocaine et l’étude sur les Réformes du secteur agricole, quel agenda pour le Maroc ?
Réalisant la valeur de cet acquis, nous avons voulu rompre avec une pratique qui veut que chaque administration conçoive de son côté sa stratégie sectorielle, sans qu’en bout de route on fasse l’effort des nécessaires mises en cohérence intersectorielles. Nous avons invité le CGDA à coopérer avec le HCP et à former avec celui-ci un même groupe de travail, ce que monsieur le Ministre de l’Agriculture, de son côté, a bien voulu encourager en donnant son accord à cette coopération – inédite en tout car peu fréquente entre administrations – et à la mise en commun des travaux qui avaient été réalisés par son Ministère. Je me dois à cet égard de remercier ici le président du Conseil général du développement agricole et ses collaborateurs pour l’exceptionnelle contribution qu’ils ont apportée à cette entreprise.
On doit à ce dernier trois études importantes qui ont, ces dernières années, largement abordé les problématiques du futur, je veux citer la Stratégie 2020 de développement rural, la Stratégie à long terme de l’agriculture marocaine et l’étude sur les Réformes du secteur agricole, quel agenda pour le Maroc ?
Réalisant la valeur de cet acquis, nous avons voulu rompre avec une pratique qui veut que chaque administration conçoive de son côté sa stratégie sectorielle, sans qu’en bout de route on fasse l’effort des nécessaires mises en cohérence intersectorielles. Nous avons invité le CGDA à coopérer avec le HCP et à former avec celui-ci un même groupe de travail, ce que monsieur le Ministre de l’Agriculture, de son côté, a bien voulu encourager en donnant son accord à cette coopération – inédite en tout car peu fréquente entre administrations – et à la mise en commun des travaux qui avaient été réalisés par son Ministère. Je me dois à cet égard de remercier ici le président du Conseil général du développement agricole et ses collaborateurs pour l’exceptionnelle contribution qu’ils ont apportée à cette entreprise.