ALM : Quelle lecture faites-vous du classement occupé par le Maroc dans le dernier rapport du PNUD ?
Ahmed Lahlimi Alami : Je crois que la question du classement est complètement dépassée. Nous avons eu récemment des débats avec les responsables du Programme des Nations unies pour le développement. Ces responsables reconnaissent que le classement du Maroc ne reflète plus la situation réelle du développement humain dans notre pays. Du reste, les indices composants l’Indicateur du développement humain sont appelés à être revus au cours de l’année 2010. En effet, les composantes actuelles de cet indicateur ne permettent pas d’avoir une évaluation du niveau du développement et encore moins les progrès réalisés.
Qu’est-ce qui explique le recul du Maroc?
Le classement du Maroc n’a aucun sens. Il suffit que quelques paradis fiscaux soient admis dans le classement pour que le pays recule . Il suffit, par ailleurs, que les prix du pétrole connaissent une forte augmentation pour que des pays vivant de cette rente gagnent en classement et que d’autres reculent. Ceci dit, les critères qui ont été retenus par le PNUD pour l’élaboration de son document sont devenus largement dépassés, étant donné qu’ils ont été retenus depuis vingt ans. Ils ne permettent pas, ainsi, de mesurer de manière objective les avancées réalisées en matière de développement humain.
Quels sont les autres indices qui doivent être pris en considération dans le cadre de la structure de l’IDH?
L’Indicateur du développement humain adopté actuellement par le PNUD ne reflète pas la répartition du Produit intérieur brut (PIB). Il se peut que le PIB soit élevé mais qu’il soit concentré entre les mains d’une catégorie bien déterminée. Cet indicateur ne met pas en exergue les avancées réalisées dans les secteurs sociaux et dans le développement humain, en général, à travers les nombreux programmes d’élargissement d’accès à l’eau potable et à l’électricité, par exemple. Le débat est ouvert actuellement. Un séminaire en partenariat entre le PNUD et le HCP est prévu pour une évaluation plus sereine du développement humain au Maroc. Cette rencontre sera également l’occasion de faire des propositions pour améliorer le contenu de l’IDH.
Vous avez appelé récemment les pays en voie de développement à adhérer au dialogue inauguré par le Maroc avec le PNUD sur l’IDH. Quel est l’objectif de cette démarche?
Dans le cadre du 26ème Congrès international de la population, nous avons appelé les pays en voie de développement à adhérer au débat ouvert par le PNUD avec le Maroc sur l’Indice de développement humain. Ce débat doit être élargi et doit être mis à profit par tous. Nous devons nous consacrer à déterminer quels sont les critères qui permettraient au mieux d’exprimer la situation du développement humain.
Ahmed Lahlimi Alami : Je crois que la question du classement est complètement dépassée. Nous avons eu récemment des débats avec les responsables du Programme des Nations unies pour le développement. Ces responsables reconnaissent que le classement du Maroc ne reflète plus la situation réelle du développement humain dans notre pays. Du reste, les indices composants l’Indicateur du développement humain sont appelés à être revus au cours de l’année 2010. En effet, les composantes actuelles de cet indicateur ne permettent pas d’avoir une évaluation du niveau du développement et encore moins les progrès réalisés.
Qu’est-ce qui explique le recul du Maroc?
Le classement du Maroc n’a aucun sens. Il suffit que quelques paradis fiscaux soient admis dans le classement pour que le pays recule . Il suffit, par ailleurs, que les prix du pétrole connaissent une forte augmentation pour que des pays vivant de cette rente gagnent en classement et que d’autres reculent. Ceci dit, les critères qui ont été retenus par le PNUD pour l’élaboration de son document sont devenus largement dépassés, étant donné qu’ils ont été retenus depuis vingt ans. Ils ne permettent pas, ainsi, de mesurer de manière objective les avancées réalisées en matière de développement humain.
Quels sont les autres indices qui doivent être pris en considération dans le cadre de la structure de l’IDH?
L’Indicateur du développement humain adopté actuellement par le PNUD ne reflète pas la répartition du Produit intérieur brut (PIB). Il se peut que le PIB soit élevé mais qu’il soit concentré entre les mains d’une catégorie bien déterminée. Cet indicateur ne met pas en exergue les avancées réalisées dans les secteurs sociaux et dans le développement humain, en général, à travers les nombreux programmes d’élargissement d’accès à l’eau potable et à l’électricité, par exemple. Le débat est ouvert actuellement. Un séminaire en partenariat entre le PNUD et le HCP est prévu pour une évaluation plus sereine du développement humain au Maroc. Cette rencontre sera également l’occasion de faire des propositions pour améliorer le contenu de l’IDH.
Vous avez appelé récemment les pays en voie de développement à adhérer au dialogue inauguré par le Maroc avec le PNUD sur l’IDH. Quel est l’objectif de cette démarche?
Dans le cadre du 26ème Congrès international de la population, nous avons appelé les pays en voie de développement à adhérer au débat ouvert par le PNUD avec le Maroc sur l’Indice de développement humain. Ce débat doit être élargi et doit être mis à profit par tous. Nous devons nous consacrer à déterminer quels sont les critères qui permettraient au mieux d’exprimer la situation du développement humain.