Les Échos quotidien : Malgré les multiples critiques du Maroc à l’égard de l’ancien indice, le nouveau ne semble pas également correspondre aux attentes. Qu’est ce qui explique ce décalage ?
Ahmed Lahlimi Alami : Jusqu’à présent et pendant pratiquement deux ans, il y avait un réel débat entre le Maroc et le PNUD sur cet indicateur. Il y avait consensus y compris au sein du PNUD que l’indice en question n’est pas assez pertinent pour donner une bonne idée des performances des différents pays. Cependant, l’organisme met en avant l’indisponibilité des données dans l’ensemble des pays. À présent, un centre de recherche dépendant de l’université d’Oxford a publié un nouvel indice que nous discutons parce que nous considérons, comme beaucoup d’autres pays et organisations internationales, qu’il a un certains nombre de limites sur le plan scientifique et qu’il a été calculé à des dates différentes d’un pays à l’autre. Ce qui n’est pas du tout normal, parce qu’on ne peut pas faire de comparaisons avec cette disparité de référence temporelle.
Concrètement, quelles approches proposez vous pour mieux rentabiliser les instruments de mesure de développement humain ?
Nous avions élaboré un indice multidimensionnel et nous avions intégré des éléments que le centre d’Oxford n’intègre pas. Il s’agit d’abord du revenu qui est essentiel pour déterminer le niveau de pauvreté d’un ménage. Nous avions aussi intégré les disparités entre les sexes, l’accès à certains services de bases, la dimension sur le niveau d’analphabétisme. Nous avons fait nos remarques tout en maintenant nos contestations à cette prétention de vouloir comparer les pays par une telle approche.
Justement, le Maroc n’est pas le seul pays à contester le nouvel indice. Cela ne risquera-t-il pas d’impacter vos relations avec cet organisme ?
Nous avons d’excellents rapports avec le PNUD. Nous comprenons parfois ses difficultés à pouvoir répondre à nos demandes pour la simple raison qu’il ne dispose pas de données au niveau de tous les pays. Nous concevons aussi que changer un indice suppose des études, des coûts et surtout du temps. Mais nous considérons aussi, que ce débat doit continuer et surtout s’inscrire dans le cadre de la Commission des statistiques des Nations unies se doit d’être au courant de toutes les normes pour tout indicateur statistique.
Ahmed Lahlimi Alami : Jusqu’à présent et pendant pratiquement deux ans, il y avait un réel débat entre le Maroc et le PNUD sur cet indicateur. Il y avait consensus y compris au sein du PNUD que l’indice en question n’est pas assez pertinent pour donner une bonne idée des performances des différents pays. Cependant, l’organisme met en avant l’indisponibilité des données dans l’ensemble des pays. À présent, un centre de recherche dépendant de l’université d’Oxford a publié un nouvel indice que nous discutons parce que nous considérons, comme beaucoup d’autres pays et organisations internationales, qu’il a un certains nombre de limites sur le plan scientifique et qu’il a été calculé à des dates différentes d’un pays à l’autre. Ce qui n’est pas du tout normal, parce qu’on ne peut pas faire de comparaisons avec cette disparité de référence temporelle.
Concrètement, quelles approches proposez vous pour mieux rentabiliser les instruments de mesure de développement humain ?
Nous avions élaboré un indice multidimensionnel et nous avions intégré des éléments que le centre d’Oxford n’intègre pas. Il s’agit d’abord du revenu qui est essentiel pour déterminer le niveau de pauvreté d’un ménage. Nous avions aussi intégré les disparités entre les sexes, l’accès à certains services de bases, la dimension sur le niveau d’analphabétisme. Nous avons fait nos remarques tout en maintenant nos contestations à cette prétention de vouloir comparer les pays par une telle approche.
Justement, le Maroc n’est pas le seul pays à contester le nouvel indice. Cela ne risquera-t-il pas d’impacter vos relations avec cet organisme ?
Nous avons d’excellents rapports avec le PNUD. Nous comprenons parfois ses difficultés à pouvoir répondre à nos demandes pour la simple raison qu’il ne dispose pas de données au niveau de tous les pays. Nous concevons aussi que changer un indice suppose des études, des coûts et surtout du temps. Mais nous considérons aussi, que ce débat doit continuer et surtout s’inscrire dans le cadre de la Commission des statistiques des Nations unies se doit d’être au courant de toutes les normes pour tout indicateur statistique.