ALM : L’étude du HCP pointe du doigt les politiques menées en matière d’aide contre la pauvreté. Que pouvez-vous nous en dire ?
Ahmed lahlimi Alami : L’idée principale de l’étude en question est celle de mettre en relief à quel point les politiques d’affectation des ressources, qui ont été suivies jusque-là, ont montré leurs limites. Notez que je parle ici des subventions. Ainsi, notre constat majeur est que les subventions vont surtout à ceux qui en ont le moins besoin. Ce qui fait que ces ressources n’ont pas atteint les objectifs escomptés.
Le débat a été, aussi, lancé autour du sujet des subventions citées dans l’étude en question, et qui sont relatives à l’huile de table. À savoir que les subventions sur l’huile de table sont levées depuis longtemps. En 2008, pourquoi appuyer des constats avec des chiffres révolus ?
Il faut savoir une chose : les plus récents des chiffres qui ont été communiqués datent de 2004. Par ailleurs, la donnée qui dit que la part du quintile le plus aisé ( soit 20% des ménages), dans les subventions alimentaires est de 48% pour l’huile de table, date de 2001. À l’époque, nous avions sorti ces chiffres sur la base de la consommation des ménages. À savoir que ces chiffres ont été relevés avant la mise en œuvre de l’INDH, mais leur grand avantage c’est qu’ils montrent les limites des subventions et d’une politique de distribution faite de manière forfaitaire. L’objectif n’était pas d’annoncer des chiffres mais de mettre en avant les limites d’une politique menée.
Et ces chiffres n’ont pas été actualisés ?
Sachez qu’actuellement nous sommes sur une étude concernant la consommation des ménages et une enquête sur les revenus. Les résultats de ces travaux concernent l’année 2007 et seront publiés dans environ deux mois.
Cette étude souligne également que les 20% les plus aisés des ménages polarisent plus de 50% des subventions en matière d’enseignement. Qu’en dites-vous ?
Effectivement, lorsqu’on voit de près l’accès des enfants des 20% les plus riches aux études, et qu’on le compare à l’accès aux études des enfants des couches les plus pauvres, nous constatons que ceux qui profitent de la gratuité, que ce soit dans l’enseignement supérieur, secondaire ou même privé, sont issus du quintile le plus aisé.
Cela montre, ainsi que quand on donne l’accès à la gratuité à tous, ceux qui en profitent en premier lieu sont les plus riches, et ce, sur tous les niveaux d’étude.
Ahmed lahlimi Alami : L’idée principale de l’étude en question est celle de mettre en relief à quel point les politiques d’affectation des ressources, qui ont été suivies jusque-là, ont montré leurs limites. Notez que je parle ici des subventions. Ainsi, notre constat majeur est que les subventions vont surtout à ceux qui en ont le moins besoin. Ce qui fait que ces ressources n’ont pas atteint les objectifs escomptés.
Le débat a été, aussi, lancé autour du sujet des subventions citées dans l’étude en question, et qui sont relatives à l’huile de table. À savoir que les subventions sur l’huile de table sont levées depuis longtemps. En 2008, pourquoi appuyer des constats avec des chiffres révolus ?
Il faut savoir une chose : les plus récents des chiffres qui ont été communiqués datent de 2004. Par ailleurs, la donnée qui dit que la part du quintile le plus aisé ( soit 20% des ménages), dans les subventions alimentaires est de 48% pour l’huile de table, date de 2001. À l’époque, nous avions sorti ces chiffres sur la base de la consommation des ménages. À savoir que ces chiffres ont été relevés avant la mise en œuvre de l’INDH, mais leur grand avantage c’est qu’ils montrent les limites des subventions et d’une politique de distribution faite de manière forfaitaire. L’objectif n’était pas d’annoncer des chiffres mais de mettre en avant les limites d’une politique menée.
Et ces chiffres n’ont pas été actualisés ?
Sachez qu’actuellement nous sommes sur une étude concernant la consommation des ménages et une enquête sur les revenus. Les résultats de ces travaux concernent l’année 2007 et seront publiés dans environ deux mois.
Cette étude souligne également que les 20% les plus aisés des ménages polarisent plus de 50% des subventions en matière d’enseignement. Qu’en dites-vous ?
Effectivement, lorsqu’on voit de près l’accès des enfants des 20% les plus riches aux études, et qu’on le compare à l’accès aux études des enfants des couches les plus pauvres, nous constatons que ceux qui profitent de la gratuité, que ce soit dans l’enseignement supérieur, secondaire ou même privé, sont issus du quintile le plus aisé.
Cela montre, ainsi que quand on donne l’accès à la gratuité à tous, ceux qui en profitent en premier lieu sont les plus riches, et ce, sur tous les niveaux d’étude.